Reportage d’ARTE, en deux parties, sur la militarisation du maintien de l’ordre.
Merci à Paul Moreira pour ce reportage de grande qualité. Les intervenants sont particulièrements pertinents (ancien sous-prefet devenu gilet jaune, policier de la BAC qui témoigne sur les ordres reçu, ancien chef de la police lors des émeutes de Seattle, …)
Un nouveau phénomène mondialisé : une police suréquipée face à des foules furieuses et sans défense qui brandissent leurs téléphones portables pour tout enregistrer. La guerre des images sur les médias sociaux polarise encore plus la police et les manifestants. Ce volet se concentre sur la police anti-émeute avec des exemples en France, en Allemagne, aux États-Unis
L’arme du nouveau contrôle des foules tout autour du monde, c’est le fusil à balles en caoutchouc. Partout, les policiers se sont habitués à épauler et tirer sur des manifestants – un geste qui avait disparu. Les armes dites à létalité atténuée tuent moins… mais elles mutilent : des centaines de manifestants ont été par exemple éborgnés. Ce second volet enquête sur ces fusils omniprésents depuis dix ans. Des armes d’abord utilisées dans un contexte colonial, puis dans les ghettos avant d’être pointées vers des citoyens lambda. Les policiers tirent et quand ils blessent, ils dissimulent l’auteur du tir. Face à cela, l’arme des citoyens, c’est le téléphone portable. Le contre-pouvoir se répand massivement. Balles en caoutchouc contre vidéos…
Deuxième partie :
Merci à Paul Moreira pour ce reportage de grande qualité. Les intervenants sont particulièrements pertinents (ancien sous-prefet devenu gilet jaune, policier de la BAC qui témoigne sur les ordres reçu, ancien chef de la police lors des émeutes de Seattle, …)